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Investigation(s) 

Territoriale

« Investigation(s) territoriale » documente des territoires sans être un documentaire. Il raconte avec des images et non des mots une histoire qui n’est pas exceptionnelle, et qui ne souhaite pas le devenir.

 

Il n’y a sur ces rouleaux de négatifs aucun fait d’actualité ou événement marquant. L’archive photographique de ces activités humaines qui façonnent le territoire souhaite participer au « devoir de mémoire » ou « devoir de regard ».

Ce projet rassemble plusieurs séries photographiques réalisées dans des lieux qui n’avaient pour moi, avant cette exposition, aucun lien conscient. La démarche initiale ne prévoyait d’ailleurs pas de rassembler ces différents fragments spatio-temporels.

 

Ces lieux personnellement vécus possèdent leur sol, leur lumière, leur histoire et leur identité. D’un territoire à l’autre, la recherche continue, les photographies suivent l’itinéraire géographique et mental d’un regard qui se nourrit à chaque nouvelle rencontre.

Chaque lieu photographié est d’abord vécu ; l’itinéraire est personnel et imprévisible. Dans ce projet et cette exposition réalisée en juin 2023, les séries se suivent et se confondent pour faire émerger de nouvelles idées et émotions dans une recherche vouée à continuer avec toujours autant de liberté et d’improvisation.

 

Travail exposé dans la galerie de l'atelier Philippe Dubus Architectes. 

CALCAIRE

L’écho des moteurs coupés laisse pleine résonance aux percussions simultanées des deux massettes et burins qui continuent à faire vibrer la carrière.

 

La peau brulée, le dos courbé et la douleur du geste répété, font face à la tendresse d’une pierre, la dureté d’une autre et la fragilité d’une dernière donne à chaque geste sa singularité.

 

La pierre est la mémoire d’un territoire et de ses communautés qui l’ont façonné. Derrière la richesse sociale d’un village où les cultures se croisent, il y a le dur travail que personne ne veut faire. En apportant ses savoir-faire, son courage et sa culture, l’immigration fonde notre identité et bâtit notre territoire.

 

Ce travail est un hommage à tous les gens qui travaillent et ont travaillés dans un trou de calcaire sous la pluie et le soleil de plomb de notre région (Occitanie - France).

AZULEJOS

PORTO - 2021 

fr

La céramique qui recouvre les façades des rues portugaises appelée « azulejo » est devenue un emblème de la ville de Porto. 

Aujourd’hui souvent associé au cliché du selfie touristique devant les façades historiques ce matériau est avant tout une solution constructive dans un climat océanique où les façades nécessitent d’être protégées. C’est ce savoir-faire qui a su traverser les générations que j’ai voulu mettre en valeur dans cette série de photographies où les pigments colorés de la fabrique de céramique viennent imprégner la pellicule argentique.

 

 

eng

The ceramics that cover the facades of Portuguese streets, called "azulejo", have become an emblem of the city of Porto. 

Today, often associated with the cliché of the tourist selfie in front of the historical facades, this material is above all a constructive solution in an oceanic climate where the facades need to be protected. It is this know-how, which has been passed down through the generations, that I wanted to highlight in this series of photographs in which the colored pigments of the ceramic factory impregnate the silver film.

o porto

PORTO - 2021 

fr

L’image de la ville de Porto, est souvent celle du coeur historique et de ces façades recouvertes de céramique, les « azulejos ». L’identité de la ville est souvent rattachée aussi à l’époque industrielle avec sont fameux pont Louis à deux niveaux de l’architecte Eiffel devenue le symbolique de Porto. L’identité de la ville, c’est peut-être aussi son vin, le « vinho de Porto » et les vieux bateaux en bois qui le transportait. 

Porto c’est en effet avant d’être un lieu de tourisme une ville portuaire, qui donne d’ailleurs son nom à la ville «porto » (port). 

Cette activité est-elle abandonnée pour le tourisme ou reste-t-elle la base de l’activité et de l’économie ? Qu’en est-il du port de Porto aujourd’hui ? L’industrie a t-elle su à travers le temps porter l’identité de la ville ? 

 

L’image peut-elle être un support de réflexion sur l’identité d’une ville ? 

 

Cette série photographique cherche comme « AZULEJOS » à regarder le territoire et son peuple à travers la matière et le temps. 

 

 

eng

The image of Porto is often defined by its historic heart and its facades covered with ceramics, the "azulejos". The identity of the city is also often linked to the industrial era with its famous two-level Louis Bridge by the architect Eiffel, which has become the symbol of Porto. The identity of the city is perhaps also its wine, the "vinho de Porto" and the old wooden boats that transported it. 

Porto is indeed before being a place of tourism a port city, which also gives its name to the city.

Is this activity abandoned for tourism or does it remain the basis of the activity and the economy? What about the port of Porto today? Has the industry been able to carry the identity of the city over time?

Can the image be a support for reflection on the identity of a city?

 

This photographic series tries to look at the territory and its people through matter and time, similar to the series of "AZULEJOS".

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